La lunchbox que tous vos collabs vont vous envier
« Tu viens à la cantine ?
- Non, déso, aujourd’hui j’ai lunchbox.
Si les flageolets de votre self, ou ceux du café d’en bas, commencent à vous créer de sérieux ballonnements (voir à ce sujet notre article Comment faire caca au bureau en toute discrétion ) mais que perdre votre soirée à préparer votre déjeuner du lendemain vous déprime , il existe une solution : la lunchbox prête en cinq minutes chrono qui va vous faire économiser vos tickets resto et surtout, vous donner une vraie bonne raison de savourer votre pause-déjeuner (autre que les blagues désopilantes de Gégé de la compta).
Rassurez-vous, pas besoin d’être une instagrameuse rassasiée après trois feuilles de kale pour apprécier les vertus de votre lunch box nouvelle génération.
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes (ou pas)
Comme vous disait votre maman avant que vous ne partiez à l’école en pleurnichant, un bon écolier doit avoir de bons outils. Ce vieil adage maternel s’applique aussi à la lunch box : sans récipient adapté, pas de déjeuner réussi. Il faut trouver le bon compromis entre le caisson isotherme multifonctions (qui ressemble à un cercueil de cryogénisation pour légumes) et le tupperware en plastique tout tristoune. Bref, déterminer LE récipient qui vous donnera envie de l’ouvrir.
Pour les adeptes de repas chauds, mieux vaut privilégier une lunch box isotherme ou passant au micro ondes (en vente chez Ikea, Greenweez). Pour ceux qui considèrent qu’un repas doit être beau avant d’être bon, mieux vaut jouer sur la transparence pour se mettre les papilles en appétit ; pour ça, un bocal en verre ou plastique fera l’affaire. Enfin, la version bento comblera celles et ceux qui aiment compartimenter leur nourriture (ou les nostalgiques des plateaux-repas servis en réunion). Il existe même des sacs à main isothermes chez le-panier.
En rang d’oignon
Votre contenant choisi, voici venu le moment de déterminer son contenu. Pour un repas aussi rassasiant que réjouissant à l’œil et au palais, la règle d’or est de faire le bon mix, approuvé par tous les nutritionnistes : légumes-féculents-protéines.
Qu’elle soit à la viande ou au yaourt, votre sauce doit tapisser le fond de votre box, histoire d’éviter que les autres ingrédients ne s’imbibent. Mieux : prévoir un petit récipient de sauce à part, voire demander à votre office manager (vous ?) qu’il achète une bouteille d’huile et de vinaigre pour l’ensemble des collabs. Ensuite, pensez la répartition en fonction du poids de vos ingrédients : en premier viennent les ingrédients lourds (généralement les féculents) et en dernier les ingrédients légers ou fragiles, comme la salade.
Varier les plaisirs
La variété est l’autre maitre mot de votre lunch box. Il suffit parfois de quelques ingrédients phares pour customiser un repas : si le surgelé ne vous effraye pas, Picard propose une large variété gamme de produits abordables et de bonne qualité (et la bonne nouvelle, c’est qu’ils acceptent les tickets restaurants). Les boulettes kefta transforment un simple mélange de boulgour, carottes, noisettes et raisins secs en déjeuner oriental. Les edamame, eux, associés à du saumon en tranche, de l’avocat et un lit de riz brun, vous embarquent au Japon. Les mélanges tout prêts de boulgour, quinoa, lentilles… de chez Bjorg ou Céréal Bio constituent également une bonne alternative aux riz et autres pâtes.
Pour achever d’épater vos co-bureau : un fond composé de sablés ou galettes type Goulibeur, deux cuillères à soupe de Lemon Curd (en vente chez Marks&Spencer), des morceaux de meringue concassées parsemées sur le dessus, et hop ! Voilà une tarte au citron du délice. A décliner à l’infini, en remplaçant le lemon curd par de la compote ou de la mousse au chocolat, les biscuits sablés par des crêpes dentelles, les meringues par des raisins secs ou des amandes effilées.
On vous laisse, on a faim.
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