Recruter la Rolls-Royce du freelance
Dossier : Travailler avec des freelances (1/3)
A quoi reconnaît-on un freelance ? Il travaille en pyjama (parfois) et n’aime pas qu’on lui donne des ordres (jamais). Voici quelques conseils à suivre pour apprivoiser un membre de cette espèce exotique.
Cibler le profil adéquat
Que vous ayez des besoins ponctuels ou réguliers, vient toujours un moment où se pose la question de recruter un freelance. Pour dénicher la perle rare, pas besoin d’aller en animalerie : rien ne vaut le bouche à oreille, associé à une recherche par mots clés sur Linkedin . Sachez également qu’il existe des plateformes spécialisées dans la mise en contact entre clients et freelance type Malt (anciennement Hopwork). Vous pouvez y filtrer les profils et juger de leur qualité/expérience grâce au système de notation proposé, avant de restreindre votre cible à une petite poignée de freelance potentiels.
Rédiger son message d’accroche
Pour attirer les meilleurs freelances, il est essentiel d’adopter la bonne stratégie d’approche. Par exemple, il faut absolument proscrire le message lapidaire ou écrit en abréviations type : « recherche free pour mission rédac asap thanks ». De la même manière, évitez les formules trop vagues comme « projet important en adéquation avec votre profil » qui ne trompent personne : un commanditaire qui ne prend pas le temps de rédiger son annonce correctement, voilà qui ne laisse rien présager de bon pour la suite… En clair, rédigez votre annonce de la manière dont vous adresseriez à un prospect ou à un client. Soyez précis et polis, sans être familier. Bref, donnez envie !
S’assurer de la pertinence du profil sélectionné
Il vous l’enverra probablement si vous le lui demandez ; mais sachez que réclamer son CV à un freelance n’est pas très pertinent. Ce dernier se recrutant sur ses compétences et son ancienneté davantage que ses diplômes… En revanche, n’hésitez pas à lui demander des références, un book ou un portfolio si l’animal officie dans un secteur dit de création. Cela vous donnera un aperçu fiable de son travail et de son champ d’expertise.
Si son profil vous intéresse, vous pouvez bien sûr organiser un rendez-vous téléphonique avec le freelance en question. Mais le mieux est encore de le rencontrer en chair, en os et en plumes. Une manière intelligente et humaine de lui montrer que vous le prenez en considération (et n’envisagez pas uniquement de l’utiliser comme un vulgaire prestataire de services corvéable à merci). À noter cependant qu’on ne recrute pas un free comme on recrute un salarié, et que les relations hiérarchiques ne sont pas de mise. Un freelance n’a ni dieu, ni maitre, ni boss.
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